Aaaaah la vie d’un chasser de prime… Chaque jour est une nouvelle aventure, de nouvelles connaissance, les progrès que l’on fait quotidiennement de nouvelles îles que l’on explore, et surtout chaque île signifie une nouvelle connaissance. Mais le tourisme ne me réussissait pas vraiment. Sans compter le fais que je sois ruiné, je me languissais de nouvelles aventures. Certes conter fleurette auprès des femmes, s’amuser avec des marins tous les soirs et boire comme un trou était fort enrichissant, ou presque. Mais je suis un homme d’aventures, je ne peux vivre dans l’inaction, j’avais besoin de me défouler, de péter la gueule de quelques pirates, et pourquoi pas me faire un peut de thunes, après tout c’est surtout ca la vie d’aventurier !
C’est alors que je déprimais sur mon rafiot, (ou plutôt barque prenant l’eau) pourris, que j’avais d’ailleurs « emprunté « au dernier port que j’avais visité que j’aperçus la terre. Ah, cette fois, ca sera la bonne ! Amicaux ou non, les pirates sur cette petite île tâteront de mon sabre et en garderons, ma foi, un fort désagréable souvenir. Je vidai une bouteille de rhum qui trainais dans la cale, et fonça sur l’île.
Apres avoir mis pied à terre, je contemplai la beauté de l’île. Un village assez grand ressemblant à un amoncellement de maisons sur une falaise aux pentes escarpées. Cette ville ressemblait à un village factice que l’on donne aux enfants riches pour jouer. C’était le genre d’endroit chiant que l’on trouvait parfois. Vous savez ces villes ou tout le monde est heureux, ou les bars servent du thé ou il y a des fleurs aux fenêtres, ou les gens saints (ou simples) d’esprits vivent. L’endroit idéal pour élever des enfants. Parbleu ! J’allais bien m’ennuyer ici ! Alors que j’allais m’énerver et quitter l’île, un détail me frappa, le bateau amarré à coté de moi… Quelque chose me tracassait, mais je ne sais pas vraiment quoi… Je laissai tomber, et observa sur le pont. Un groupe d’homme chargeait du bois. Aaaaah des marchands ! De loin on aurait presque crus des pirates.
J’entrepris finalement une visite de la ville, après tout la ou marchants il y avait, souvent femmes et alcools les accompagnaient. Le sourire aux lèvres, je partis ave entrain vers le centre ville. Je me promenais gaiement et dépensait le reste de mes très maigres économies dans quelques boutiques diverses, lorsqu’un élément vint hélas causer certains problèmes. JE vous assure que je n’ai pas volontairement attirés les problèmes sur moi pour combler le vide profonds que créait l’ennui en mois. Enfin si, je l’ai provoqué, mais bon. Revenons-en au fait. Je marchais tranquillement lorsque je bousculai un homme.
Rien de bien spécial me diriez vous, il arrive tout les jours dans une ville qu’un homme en bouscule un autre, le fautif s’excuse et les deux hommes continuent leurs chemins et il ne se passer rien de plus. Le problème c’est que si on ajoute un Eithel, violent et en manque de combat à la situation, des affrontements féroces pourraient se déclencher pour des raisons absolument obscures. Bien sur j’étais encore coupable de la bousculade mais pensant, à force de mauvaise foi que c’était lui qui m’avait volontairement bousculé, je me retournai et dit d’un air menaçant :
« Êtes vous donc aussi débile que vous en avez l’air pour me provoquer le la sorte jeune sot ? »
Oui bon ok, j’ai vraiment cherché les embrouilles mais bon. C’était un gamin aux cheveux longs. Il était vêtu uniquement de noir et portait une épée. Je n’osais pas lui dire d’un air cynique « ouah t’es trop dark » mais je me retins lorsque je constatai qu’il était accompagné par un groupe d’homme armé assez important. Risquer d’affronter un groupe d’homme énervé c’était une chose, mais affronter un groupe d’homme vexé, il n’y avait certainement pas pire… Enfin si mais ne chipotons pas.
Inconsciemment je fis un pas en arrière, la main sur le pommeau de mon sabre, prêt dégainer, si ils m’attaquaient, je n’aurais d’autres choix que de faire en sorte de les voire mordre la poussière ce qui, je dois l’avouer, ne me déplaisait vraiment pas. Et pourquoi pas commencer par une joute orale, âpres tout les grands mots font les grands hommes. J’attendais tendus la réaction des hommes. La tension était palpable, la situation était sur le point de dégénérer, qu’allait-il donc se passer ?